MINDROT « dawning »
Découvert via la compil Contaminated 3 et le titre «
withersoul », titre qui ne m’avait pas marqué plus que ça, lui préférant les autres nombreuses brutasses et fêlés que les 2cd contenaient. Je n’étais tout simplement pas prêt pour le groupe et l’album.
Si le groupe a bien une base death/doom, on est pas sur du pur et dur, le groupe y injectant des parties plus nerveuses ainsi que des passages avec un sacré sens du groove.
Ce n’est que quelques années plus tard que ça a fait tilt.
Toutefois ce n’est pas un album facile et immédiat qui s’imprime direct dans le cerveau, il m’aura donc fallu un certain nombre d’écoutes (espacées dans le temps) pour l’apprivoiser.
L’album commence idéalement par ce premier morceau en guise de longue intro instrumentale qui fait doucement monter la tension. Parfait pour nous plonger dans l’univers du groupe et nous préparer au voyage.
Le deuxième morceau «
Anguish » montre les muscles au début, bien lourd mais tendu et avec un sacré groove avant d’enchaîner avec une partie douce avec arpèges et claviers ainsi que l’apparition de voix « claires ».
Comme pour la compil de Dusk, cet album me fait voyager, j’y trouve aussi ce même côté « apaisant », comme sur le morceau «
Burden » avec cette intro avec des sons de vagues, une basse vaporeuse et des claviers. Et punaise cette voix d’Adrian Leroux. Le morceau se fait ensuite plus sombre, voir oppressant notamment au travers de cette phrase « do you really live a good life ? No » qui revient tel un leitmotiv.
C’est ça que j’aime chez le groupe, cette dualité (sombre/lourd/oppressant et lumineux/aérien) parfaitement équilibrée et maitrisée.
Mais c’est avec la doublette «
Forlorn »/ «Interal isolation » que le groupe m’emmène le plus loin, ces deux morceaux ayant une force évocatrice et un côté émotionnel puissants (du moins chez moi).
A écouter lors d’une ballade sur la côte rouennaise, ça doit vraiment le faire (il se reconnaitra).