Un peu à la bourre, j'aime me garder ce genre d'album pou l'automne. Il a sonné de tout de suite. Si je rampe derrière eux depuis le monstrueux "Terminal Spirit Disease", je me suis surpris à ne pas broncher dans "At War...", je ne sais pas vous, il n'est pas mauvais, il est loin. Anders semblait dépassé à la vue du retour intégral du combos avec ce "Drink...". Son départ sauve le groupe, c'est rare, c'est beau, héroïque. Et cela ajoute à l'estime que j'ai pour eux. Il y a eu une remise en question, il y a eu un constat effectué. Anders Björler a compris qu'il ne peut plus tenir la distance. Martin et Jonas Björler. sont là pour garantir le son. D’ailleurs ce son, la prod, m'a un peu gênée sur la première écoute. Je me suis même senti obligé de télécharger un FLAC (dispo sur Soulseek) pour comparer (M'ont filé un lot moisi?). Sur la troisième écoute on s'y fait.
Je ne vais pas faire de review, non sono khroniker, mais j'ai pu lire toute une flopées de chro blasées. L'argument le plus partagé est la simple compilation fade de plans AOC usés jusqu'à la corde. Alors j'apporte ma petite pierre à l'édifice, l'album est excellent. Je pense notamment à Lindberg qui est d'une puissance, il s'est défoncé! Adrian, la machine,
le maître du break mid tempo, invariablement groovy. Les compos sont étudiées, complexe, totalement pertinentes. Je ne comprend pas de quoi ça parle, et je ne vais certainement pas m'y penchez avant de nombreuses années, mais si c'était une BO d'un film, je serais au fond de mon fauteuil, tout petit. Je me suis arrêté à 9 sur l'échelle Thrasho, parce qu’il manque un interlude instrumental dense qui fasse écho à l'intro, c'est vache, je sais.
Là on peut le dire: C'est un grand retour, très sombre, massif et définitif, gare au loup il va revenir/
p.s: Les fétichistes peuvent aussi être sensibles à la reprise de l'encadré noir de "With Fear..." sur la cover.
The tygers of wrath are wiser than the horses of instruction.