Cette fin d'année est assez calme en sortie intéressante (finalement déçu par le Within Fire de Neurosis, dont il ne restera rien. Attention je ne trouve pas que ce soit un mauvais album, au contraire, il me semble être plutôt sincère, avec semble-t-il un gros travail de restitution d'un son qui fit leur succès, mais voilà ça ne me raconte rien... ). Je me replonge donc dans la discographie de Gnaw, avec "Dawn breaks open like a wound". Je ne suis pas en possession de l’orignal, qui fut pressé à seulement 2x50 exemplaire, du CDR apparemment. L'EP aurait été dédicacé à l'esprit de la scène Metal underground des années 88 à 92, soit précieusement avant la médiatisation des genres BM et affiliés.
Cette démo/EP est d'une très grande qualité. Je n'ai aucune visibilité claire de la production de Gnaw, une cinquantaine de galettes à éplucher, (sans compter des sides, difficile d'y voir clair pour l'heure, nombre d'entre elles étant introuvables, joli challenge pour les années à venir), c'est un labyrinthe immense forgé par Hellraiser. Chaque titre est magnifique, cannibale!
A peine le temps d'écrire ces quelques lignes, les trois titre de l'EP on assuré plusieurs fois leur tour, et je ne résiste pas à l'appétit qui m'ordonne de lancer le Death Throne 3, une compilation de matériel inédit sortie la même année (2007) que Dawn Breaks Like a Wound, soit deux ans après le premier album. Sublime.
The tygers of wrath are wiser than the horses of instruction.